Le rapport de cause à effet entre notre bien-être émotionnel et l’alimentation est un sujet qui revient souvent dans les domaines de la médecine et de la nutrition.
Nous savons par exemple que les carences alimentaires sont souvent à l’origine d’une baisse de moral. La nutrition joue ainsi un rôle central sur nos émotions. Des chercheurs et des professionnels de la santé, spécialisés dans le domaine de la médecine corps-esprit tentent d’apporter des éclairages sur ces relations de causes à effets entre la nutrition et la psychologie.
Parmis les questions posées :
Est-ce que la restauration rapide contribue à créer des cas de dépression ?
Dans quelle mesure l’alimentation peut-elle favoriser la dépression ?
Dans quelle mesure une alimentation peut-elle améliorer l’état de santé mentale ?
Si l’idée d’une bonne santé physique et mentale par l’alimentation n’est pas récente, les études visent à vérifier et mettre en lumière des principes de fonctionnement parfois issus d’autres courants de pensée telle que la médecine énergétique, dans laquelle l’alimentation joue un rôle important, voire central. De nouveaux domaines sont nés de ces courants de pensée à l’origine souvent millénaire. Pour exemple, la psychiatrie nutrionnelle représente aujourd'hui un domaine important de la médecine contemporaine.
Par conséquent, le régime méditerrannéen, par exemple, apparaît comme un modèle d’alimentation saine pour la médecine corps-esprit.
Leur analyse a porté sur deux îles et leur population de pêcheurs. L’une des îles dispose de services de restauration rapide alors que l’autre, ne vit que des produits du sol et de la mer. Les services de restauration rapide y sont très rares. L’étude porte sur une centaine de personnes et sur leur régime alimentaire.
Les chercheurs ont trouvé dix neuf personnes atteintes de dépression, à des niveaux plus ou moins graves. Des analyses de sang ont été effectuées sur les patients. Les résultats révèlent des différences entre les niveaux de 2 acides gras, selon l’île où ils résident.
Les personnes sujettes à la dépression s’avérèrent être plus jeunes et s’alimentaient davantage avec les produits de restauration rapide.
On peut conclure de cette étude que les habitudes alimentaires ont un impact sur le niveau et la nature des acides gras observés dans le corps. Ces acides gras pourraient être à l’origine de dépression.
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